La musique, la peinture, l’image en mouvement

Le projet

La musique d’Adrienne Pêcheuse sur cet album Lynch me surfe sur les quatre dernières décennies de la musique pop. La fascination d’Iris Missing dans son travail de peinture pour les univers insolites des réalisateurs qui sont souvent écrivains insuffle une atmosphère légère et profonde à la fois à la musique d’Adrienne Pêcheuse.

Adrienne Pêcheuse crée et associe une toile et une vidéo à chacun des onze titres, ainsi la boucle est-elle bouclée. La musique, la peinture, l’image en mouvement, les acteurs-chanteurs et leurs textes sont liés et entremêlés, composés et décomposés.

Lynch me est ainsi un espace de musique et d’aura, comme le sont les vidéos associées qui mettent en scène les tableaux . Son titre en jeu de mots évoque aussi le comportement quasi suicidaire de l’héroïne dans Twin Peaks, le point de bascule entre les mondes, les rêves et la réalité.

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Le parti-pris musical

Les chansons de Sirius Parsec naissent souvent d’ une progression harmonique, d’ un son, parfois d’un texte d’Iris Missing. Il tire ensuite de ces fondations une œuvre organisée, structurée et arrangée selon l’ambiance ressentie par le compositeur. Sirius Parsec aime parfois rompre avec les règles de progression harmonique et de composition. Cette approche nous éclaire sur son choix d’ajouter des sons pêchés en extérieur pour compléter l’ensemble.

Adrienne Pêcheuse ne fait pas simple et crée un chemin de mots et de motifs dans chaque chanson. L’intention étant de faire naître des émotions et des images cérébrales à l’écoute et de nous faire basculer dans un autre monde. Le traditionnel tandem couplet-refrain y est d’ailleurs souvent repensé.

Adrienne Pêcheuse compose et enregistre en home-studio et assure son autoproduction.

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